Sortie du livre « Papa, pourquoi t’es pas là ? »

Après le livre « Les orphelins du divorce » publié sous le pseudonyme Jacques Abba chez l’éditeur Chronique Sociale et ses nombreuses préfaces de personnalités, nous avons le plaisir de vous informer de la sortie du livre « Papa, pourquoi t’es pas là ? », du même auteur, chez l’éditeur Spinelle.

Ce livre raconte la vie d’un père et de ses enfants emmenés vivre loin de lui. Il est écrit à partir d’une compilation de situations réelles vécues par différents pères seuls évincés de l’éducation de leurs enfants.

Il met en exergue de façon tantôt naïve ou humoristique, tantôt triste ou sérieuse, leurs difficultés à rester pères.

Leur combat consiste à tenter de maintenir un lien avec leurs enfants lorsque lorsqu’ils ne se voient que des miettes de temps.

L’objectif est de témoigner des différences facettes de cette problématique d’un parent principal et d’un parent exclu, et des dérives et détresses qui en découlent.

Enfin, cet ouvrage comporte également des conseils visant à pacifier les conflits et à maximiser les chances d’obtenir une résidence alternée.

Il est préfacé par Gérard Neyrand, sociologue, Serge Hefez, pédopsychiatre et Jacques Séguéla, publiciste.

https://www.editions-spinelle.com/index.php/litterature/litterature-generale/romans/es-papa-pourquoi-t-es-pas-la

https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000562740&titre_livre=Papa,_pourquoi_t%E2%80%99es_pas_l%C3%A0_?…_

Résumé du livre

Une banale histoire de divorce d’un père, une mère et trois enfants qui n’échappent pas à la malheureuse statistique d’un couple sur deux dans les grandes villes. Ce livre, à travers le récit de la vie presque normale d’un père seul avec ses enfants comprimée à un petit week-end par mois, rassemble avec la fraicheur de dialogues avec des enfants, toutes les facettes de la problématique des pères absents. Dans ces miettes de temps passées ensemble, ce père finit par se résigner, et la vie reprend le dessus, différemment. S’il s’accommode de sa situation personnelle, il s’engage dans un combat pacifiste pour l’égalité parentale. Recueil sensible de tranches de vie familiale, ce livre plaide en faveur de l’adoption d’un article de loi qui ferait de l’équilibre des temps de résidence un principe, remplaçant la guerre des parents par la paix des enfants.

L’auteur est ingénieur qualité en aéronautique. Divorcé quand ses enfants avaient 3, 4 et 5 ans, il s’était fait une raison du classique un week-end sur deux, mais trois ans plus tard, ses enfants sont emmenés vivre à l’étranger, avec un temps de présence réduit à deux jours par mois. Épuisé physiquement, moralement et financièrement, fataliste pour lui mais révolté pour tous ces parents seuls, il prend la présidence d’une association qui défend le droit de l’enfant de voir autant ses deux parents. Ému par tous ces enfants qui pleurent en silence un parent exclu, il se spécialise dans le lobbying auprès des élus pour éviter de faire de ces enfants, des « orphelins du divorce », titre de son premier livre.

Enlèvements parentaux d’enfants au Japon : plainte contre l’État Japonais

Une plainte en nom collectif pour enlèvement parentaux d’enfants a été déposée au Japon contre l’État.
Voir l’article sur Mediapart (l’article complet est réservé aux abonnés).
https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/260220/enlevements-parentaux-d-enfants-au-japon-plainte-en-nom-collectif-contre-l-etat
Extrait :
Des pères et mères dont le ou les enfants ont été enlevés par leur conjoint ont déposé mercredi à Tokyo une plainte en nom collectif contre l’Etat, estimant floués leurs droits fondamentaux de parents dans un pays où l’autorité parentale partagée n’existe pas.

Enfants franco-japonais : le Sénat français adopte une résolution.

Enfants franco-japonais

Mercredi 5 février 2020, le Sénat a adopté la proposition de résolution de Richard Yung et plusieurs de ses collègues relative aux enfants franco-japonais privés de tout lien avec leur parent français à la suite d’un enlèvement parental, en application de l’article 34-1 de la Constitution. 

Sad child from this father and mother arguing, family negative concept.vintage color

L’OBS 04/02/2020 « J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils » : la justice japonaise a privé ces Français de leur enfant

A l’initiative du Sénateur Richard YUNG, le Sénat français vote aujourd’hui une résolution demandant au Gouvernement Français d’inciter le Japon à respecter les liens entre les parents séparés et leurs enfants.

Voici un article paru dans l’OBS ce matin:

« J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils » : la justice japonaise a privé ces Français de leur enfant

NOUVELOBS.COM
              Richard DELRIEU, président de SOS Parents Japan
Le Sénat planche ce mardi 4 février sur le sort des nombreux Français vivant au Japon qui, après un divorce, se sont vus privés du droit de visite de leurs enfants. Une réalité violente qu’expliquent les traditions nipponnes.

Le Hagakure et le Syndrome d’Aliénation Parentale

Voici un extrait du Hagakure, œuvre d’un samouraï de Kyushu, YAMAMOTO Jôchô (1659-1719), écrite au début du XVIIIe siècle et que commente le Prix Nobel de littérature MISHIMA Yukio dans un ouvrage qu’il a consacré au Hagakure, écrit trois mois avant son suicide rituel. Ce livre a été traduit en français et publié sous le titre Le Japon moderne et l’éthique samouraï. Cet extrait n’a semble-t-il rien perdu de son actualité, et montre que le problème d’aliénation parentale existait déjà au Japon à l’époque d’Edo ! Il semble qu’il existe aussi chez nous, d’ailleurs…

(…) Il arrive qu’un père s’entende mal avec son fils à cause de l’inconscience de la mère. La mère qui se comporte étourdiment avec son enfant et prend sa défense chaque fois que le père veut le réprimander, crée avec l’enfant une complicité qui, plus tard, sera cause de frictions entre le père et le fils. Faire de son enfant son complice contre le père découle apparemment du manque de pénétration que les femmes manifestent naturellement dans leurs desseins et elles s’imaginent assurer la sécurité de leurs vieux jours en gagnant la faveur de leur fils en son âge tendre. (YAMAMOTO Jôchô, Hagakure, Livre I)

Commentaire de MISHIMA (Août 1967) : « On remarquera avec intérêt que le Hagakure évoque un cas particulier dans des termes qui restent valables aujourd’hui. De nos jours également, on voit partout des mères qui portent à leur fils un amour excessif et font cause commune avec eux contre le père, perturbant ainsi les rapports entre pères et fils. Avec le déclin de l’autorité paternelle, on rencontre de plus en plus souvent le « petit chéri à sa maman » tandis que prolifère ce que les Américains appellent la «mère dominatrice » On bannit le père et on néglige complètement la stricte formation de samouraï que le père était sensé transmettre à son fils (il est vrai qu’il n’y a plus rien à transmettre) et même aux yeux de l’enfant, le père n’est plus qu’un robot bon à rapporter de l’argent à la maison. Plus aucun lien spirituel entre eux. Il est courant de déplorer la féminisation de l’homme actuel. Mais il serait temps de se rendre compte de la rapidité tout aussi alarmante avec laquelle s’affaiblit la fonction paternelle. »

Yukio MISHIMA, Le Japon moderne et l’éthique samouraï, pp. 64-65, Arcades, Gallimard 1985, traduit de l’anglais par Émile Jean

« Le coup de génie de Mishima est d’appliquer à la société moderne l’impitoyable réquisitoire que l’éthique samouraï dresse contre la société dans laquelle le Hagakure fut écrit »
(Avant propos à l’ouvrage de MISHIMA par la traductrice américaine Kathryn Sparling, Columbia University, Janvier 1977)

Formulaire de « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » au Japon

Le Japon ne reconnaissant pas le droit de garde alterné, vous pouvez refuser catégoriquement le divorce, en allant à la mairie afin de remplir une « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » (離婚不受理申出書 rikon fujuri môshidesho) ».
C’est un certificat qui rend invalide toute tentative de divorce dans le cas ou le conjoint japonais souhaite divorcer sans consentement en falsifiant un formulaire de divorce.

Source : http://www.france-japon.net/forumjapon/viewtopic.php?f=44&t=15079#p63855

En recherchant 離婚不受理申出書 sur un moteur de recherche, on trouve beaucoup d’informations en japonais, dont certaines publiées sur les sites de villes japonaises.

Par exemple, sur le « Manuel du divorce » : https://rikonhandbook.com/rikontodokefujurimoushide/

On trouve des informations sur le divorce sur le site de l’Ambassade de France au Japon :
https://jp.ambafrance.org/Divorcer-a-l-etranger et effets du divorce : https://jp.ambafrance.org/Effets-du-divorce

Informations sur le divorce au Japon sur le site de l’Ambassade des États-Unis au Japon (en anglais) :
https://jp.usembassy.gov/u-s-citizen-services/child-family-matters/divorce/

Tous les 13 jours, un homme meurt sous les coups de sa compagne

Il nous a paru juste de rappeler un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.

À l’heure où les féministes de France et de Navarre célèbrent en liesse la remise de peine accordée à Jacqueline Sauvage – devenue, malgré elle, une nouvelle Lucrèce -, il nous a paru juste de rappeler à leur bon souvenir un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.

Entre 2012 et 2013, plus de 149.000 hommes auraient été victimes de violences de la part de leurs épouses. Ce qui représente 27 % des cas de violences conjugales, dont 17 % de cas mortels. En 2013, sur 146 personnes décédées dans le cadre de violences conjugales, 25 étaient des hommes ; il s’agissait à chaque fois d’un meurtre ou d’un assassinat, alors que dans les cas inverses, il était le plus souvent question d’homicides involontaires.

Pour lire l’article complet, cliquez ICI.
Copyright Boulevard Voltaire

Tous les 13 jours, un homme meurt sous les coups de sa compagne

À l’heure où les féministes de France et de Navarre célèbrent en liesse la remise de peine accordée à Jacqueline Sauvage – devenue, malgré elle, une nouvelle Lucrèce -, il nous a paru juste de rappeler à leur bon souvenir un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.

Entre 2012 et 2013, plus de 149.000 hommes auraient été victimes de violences de la part de leurs épouses. Ce qui représente 27 % des cas de violences conjugales, dont 17 % de cas mortels. En 2013, sur 146 personnes décédées dans le cadre de violences conjugales, 25 étaient des hommes ; il s’agissait à chaque fois d’un meurtre ou d’un assassinat, alors que dans les cas inverses, il était le plus souvent question d’homicides involontaires.

Pour lire l’article complet en cliquez ICI.
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Japan cabinet approves child abduction treaty

AFP March 15, 2013, 2:06 pm
ENFIN !!!
Mais les associations de parents ne doivent pas baisser la garde. Une annonce n’est pas encore une signature. Et une signature n’implique pas l’application des engagements pris. Cf. la Convention de New York sur les Droits de l’enfant, signée par le Japon en 1994, et jamais appliquée en ce qui concerne l’article 9-3 notamment : » Les Etats parties respectent le droit de l’enfant séparé de ses deux parents ou de l’un d’eux d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt supérieur de l’enfant. »A suivre donc, en particulier pour le vote de l’adhésion à la Convention de La Haye et celui des aménagements du Code Civil japonais à la Diète, prévus en avril-mai 2013. Qu’en sera-t-il du droit de visite et d’hébergement ? Ira-t-on vers un partage de l’autorité parentale et vers la garde alternée ? Il faudra sans doute attendre encore quelques temps…ou très longtemps ?Restons vigilants ! Rien n’est encore gagné.
Japan cabinet approves child abduction treaty
AFP © Japan cabinet approves child abduction treaty

 

TOKYO (AFP) – Japan moved one step closer to adopting a long-delayed treaty on child abductions on Friday when the cabinet of Prime Minister Shinzo Abe gave its approval, a government spokesman said.

Japan is the only member of the Group of Eight major industrialised nations that has not joined the 1980 Hague Convention, which requires children be returned to their usual country of residence if they are snatched during the collapse of an international marriage.

Hundreds of non-Japanese parents, mostly men from the United States and elsewhere, have been left without any recourse after their estranged partners took their children back to Japan.

Unlike Western nations, Japan does not recognise joint custody and divorce courts usually award custody of children to their mothers.

Chief Cabinet Secretary Yoshihide Suga said following cabinet approval, the government would swiftly submit the necessary legislation to parliament.

« It is important for our country to join the Hague Convention that sets international rules on dealing with illegal kidnapping of children, now that the numbers of international marriages and international divorces have increased, » he said.

Last month, Abe visited US President Barack Obama in Washington and promised that Tokyo would join the treaty.

For the past few years, Japan has promised to join the treaty, but has never moved it through parliament.

US lawmakers have repeatedly demanded action from Japan on child abductions, one of the few open disputes between the close allies.

Au Japon, bientôt la fin du calvaire pour les pères divorcés étrangers ?

Source : Libération

http://www.liberation.fr/monde/2013/02/21/au-japon-bientot-la-fin-du-calvaire-pour-les-peres-divorces-etrangers_883524

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, à Tokyo le 19 février.

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, à Tokyo le 19 février. (Photo Toru Hanai. Reuters)

DE NOTRE CORRESPONDANT  Les étrangers ayant divorcé d’un conjoint japonais n’ont quasiment aucun droit parental. Pour y remédier, Shinzo Abe doit discuter avec Barack Obama de la ratification de la Convention de la Haye sur les enfants ce vendredi.

Par ARNAUD VAULERIN Correspondant à Kyoto

C’est peut-être la fin d’une douloureuse polémique de trente ans. Le Japon envisage de ratifier d’ici à la fin juin la Convention de La Haye sur les enlèvements d’enfants qui date de 1980. Il est le seul pays du G8 à ne pas l’avoir fait. Dans l’archipel, de nombreux ressortissants étrangers ont les pires difficultés à exercer leurs droits parentaux après un divorce avec un conjoint japonais. Dans la pratique, la garde des enfants revient à la mère, les pères n’ayant quasiment aucun droit et très peu accès à leurs enfants. Et quand ils essayent de s’approcher d’eux, il n’est pas rare que la police les en empêche.

Ces différends ont abouti à des drames. Privés d’un droit de visite et d’un droit de garde, trois Français se sont suicidés ces dernières années. La France comptabilise 33 dossiers et n’exclut pas «une quinzaine de cas supplémentaires non déclarés, de personnes découragées ou qui redoutent qu’une agitation ne complique leur situation», avance Richard Yung, sénateur PS représentant les Français de l’étranger qui a rencontré les autorités nippones la semaine dernière pour évoquer cette «situation de détresse». La Grande-Bretagne a répertorié 39 affaires, les Etats-Unis 81. Ces derniers se sont le plus investi dans cette querelle diplomatico-juridique. Signe de l’importance du dossier, cette ratification sera au menu des discussions entre le Premier ministre Shinzo Abe et Barack Obama ce vendredi. Washington avait menacé de revoir certains accords bilatéraux si le Japon ne signait pas ce texte.

Mi-chemin

Un projet de ratification avait été préparé par le précédent gouvernement de centre-gauche, avant de faire les frais de la dissolution de l’Assemblée en novembre. Cette fois, le parti libéral-démocrate semble décidé à ratifier le texte d’ici la fin de la session parlementaire en juin. Abe, qui devrait le confirmer à Obama, estime «important» d’adhérer à la Convention de la Haye. Il justifie sa décision par le fait que les mariages internationaux se sont multipliés ces dernières années. Dans le même temps, le nombre de divorces impliquant un conjoint japonais a lui aussi augmenté, passant de 7 700 en 1992 à 19 000 en 2010. Sous pression de ses partenaires, il devient donc urgent pour Tokyo d’éviter la recrudescence des contentieux.

«Mais la ratification n’est que la moitié du chemin, avance Richard Yung. Il va falloir ensuite transcrire cela dans la législation japonaise avec des textes précis et concrets pour définir les droits de chacun.» Et battre en brèche à la fois les positions des «barbons de la tradition, méfiants vis-à-vis de l’étranger, juge Yung, et des pétroleuses féministes qui considèrent que la garde attribuée d’office aux mère est une conquête contre la prédominance masculine». La ratification risque enfin de ne pas régler la détresse de dizaines de personnes : il n’est pas prévu que la future loi soit rétroactive.