Une plainte en nom collectif pour enlèvement parentaux d’enfants a été déposée au Japon contre l’État.
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https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/260220/enlevements-parentaux-d-enfants-au-japon-plainte-en-nom-collectif-contre-l-etat
Extrait :
Des pères et mères dont le ou les enfants ont été enlevés par leur conjoint ont déposé mercredi à Tokyo une plainte en nom collectif contre l’Etat, estimant floués leurs droits fondamentaux de parents dans un pays où l’autorité parentale partagée n’existe pas.
Auteur/autrice : admin
Enfants franco-japonais : le Sénat français adopte une résolution.
Enfants franco-japonais
Mercredi 5 février 2020, le Sénat a adopté la proposition de résolution de Richard Yung et plusieurs de ses collègues relative aux enfants franco-japonais privés de tout lien avec leur parent français à la suite d’un enlèvement parental, en application de l’article 34-1 de la Constitution.

L’OBS 04/02/2020 « J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils » : la justice japonaise a privé ces Français de leur enfant
A l’initiative du Sénateur Richard YUNG, le Sénat français vote aujourd’hui une résolution demandant au Gouvernement Français d’inciter le Japon à respecter les liens entre les parents séparés et leurs enfants.
Voici un article paru dans l’OBS ce matin:
« J’ai dû apprendre à vivre sans mon fils » : la justice japonaise a privé ces Français de leur enfant

Le Hagakure et le Syndrome d’Aliénation Parentale
Voici un extrait du Hagakure, œuvre d’un samouraï de Kyushu, YAMAMOTO Jôchô (1659-1719), écrite au début du XVIIIe siècle et que commente le Prix Nobel de littérature MISHIMA Yukio dans un ouvrage qu’il a consacré au Hagakure, écrit trois mois avant son suicide rituel. Ce livre a été traduit en français et publié sous le titre Le Japon moderne et l’éthique samouraï. Cet extrait n’a semble-t-il rien perdu de son actualité, et montre que le problème d’aliénation parentale existait déjà au Japon à l’époque d’Edo ! Il semble qu’il existe aussi chez nous, d’ailleurs…
(…) Il arrive qu’un père s’entende mal avec son fils à cause de l’inconscience de la mère. La mère qui se comporte étourdiment avec son enfant et prend sa défense chaque fois que le père veut le réprimander, crée avec l’enfant une complicité qui, plus tard, sera cause de frictions entre le père et le fils. Faire de son enfant son complice contre le père découle apparemment du manque de pénétration que les femmes manifestent naturellement dans leurs desseins et elles s’imaginent assurer la sécurité de leurs vieux jours en gagnant la faveur de leur fils en son âge tendre. (YAMAMOTO Jôchô, Hagakure, Livre I)
Commentaire de MISHIMA (Août 1967) : « On remarquera avec intérêt que le Hagakure évoque un cas particulier dans des termes qui restent valables aujourd’hui. De nos jours également, on voit partout des mères qui portent à leur fils un amour excessif et font cause commune avec eux contre le père, perturbant ainsi les rapports entre pères et fils. Avec le déclin de l’autorité paternelle, on rencontre de plus en plus souvent le « petit chéri à sa maman » tandis que prolifère ce que les Américains appellent la «mère dominatrice » On bannit le père et on néglige complètement la stricte formation de samouraï que le père était sensé transmettre à son fils (il est vrai qu’il n’y a plus rien à transmettre) et même aux yeux de l’enfant, le père n’est plus qu’un robot bon à rapporter de l’argent à la maison. Plus aucun lien spirituel entre eux. Il est courant de déplorer la féminisation de l’homme actuel. Mais il serait temps de se rendre compte de la rapidité tout aussi alarmante avec laquelle s’affaiblit la fonction paternelle. »
Yukio MISHIMA, Le Japon moderne et l’éthique samouraï, pp. 64-65, Arcades, Gallimard 1985, traduit de l’anglais par Émile Jean
« Le coup de génie de Mishima est d’appliquer à la société moderne l’impitoyable réquisitoire que l’éthique samouraï dresse contre la société dans laquelle le Hagakure fut écrit »
(Avant propos à l’ouvrage de MISHIMA par la traductrice américaine Kathryn Sparling, Columbia University, Janvier 1977)
Formulaire de « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » au Japon
Le Japon ne reconnaissant pas le droit de garde alterné, vous pouvez refuser catégoriquement le divorce, en allant à la mairie afin de remplir une « demande de certificat de non-recevabilité de divorce » (離婚不受理申出書 rikon fujuri môshidesho) ».
C’est un certificat qui rend invalide toute tentative de divorce dans le cas ou le conjoint japonais souhaite divorcer sans consentement en falsifiant un formulaire de divorce.
Source : http://www.france-japon.net/forumjapon/viewtopic.php?f=44&t=15079#p63855
En recherchant 離婚不受理申出書 sur un moteur de recherche, on trouve beaucoup d’informations en japonais, dont certaines publiées sur les sites de villes japonaises.
Par exemple, sur le « Manuel du divorce » : https://rikonhandbook.com/rikontodokefujurimoushide/
On trouve des informations sur le divorce sur le site de l’Ambassade de France au Japon :
https://jp.ambafrance.org/Divorcer-a-l-etranger et effets du divorce : https://jp.ambafrance.org/Effets-du-divorce
Informations sur le divorce au Japon sur le site de l’Ambassade des États-Unis au Japon (en anglais) :
https://jp.usembassy.gov/u-s-citizen-services/child-family-matters/divorce/
Enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels – envoi d’une lettre à la ministre de la Justice japonaise
Publication de l’Ambassade de France au Japon sur son site web.
Version en japonais 日本語
https://jp.ambafrance.org/article12931
Texte :
Les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne ont écrit une lettre à la ministre de la Justice japonaise pour exprimer leur préoccupation face à l’insuffisante mise en œuvre des décisions judiciaires en ce qui concerne la question des enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels.
Les ambassadeurs des États membres de l’Union européenne représentés au Japon ont adressé une lettre à la ministre de la Justice japonaise, Mme Yoko Kamikawa, sur la question des enfants au cœur de divorces mixtes conflictuels.
Par cette démarche commune, les États membres ont souhaité appeler l’attention des autorités japonaises sur la situation très difficile que peuvent vivre certains de nos concitoyens européens, ayant divorcé d’un ressortissant japonais et peinant à faire respecter leurs droits de visite et d’hébergement pourtant reconnus par décision judiciaire, étant ainsi placés dans l’incapacité de préserver le lien avec leur enfant.
L’ambassade de France soutient cette démarche et, soucieuse de la souveraineté des autorités japonaises, appelle au respect des droits de ses ressortissants ayant fait le choix de s’établir et de fonder une famille au Japon.
Conférences sur le droit de la famille et du mariage au Japon
15 avril, 13 mai et 10 juin 2018
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Convention du 19 octobre 1996 concernant la compétence, la loi applicable, la reconnaissance, l’exécution et la coopération en matière de responsabilité parentale et de mesures de protection des enfants
(Conclue le 19 octobre 1996)
La Cour Suprême du Japon juge illégal le non retour d’un enfant
Source : http://www.asahi.com/sp/ajw/articles/AJ201803160055.html
Copyright et tous droits : asahi.com
La Cour Suprême du Japon a rendu un arrêt jugeant illégal le refus d’une mère de faire retourner son enfant dans le pays duquel elle l’a soustrait (les États-Unis) sans autorisation du père.
Article en anglais :
Mother’s refusal to return child to U.S. ruled ‘illegal restraint’
By GEN OKAMOTO/ Staff Writer
March 16, 2018 at 16:35 JST
A Japanese mother in Japan who is refusing to return her child to the Japanese father in the United States is « illegally restraining » the child under the Hague Convention on international child abductions, the Supreme Court ruled March 15.
It is the first such ruling by a Japanese court based on the convention, which came into effect in Japan in 2014.
The decision was made in a writ of habeas corpus filed by the father of a child abducted from the United States by the child’s mother.
The mother is refusing to return the child to the United States despite an order from a Japanese family court to do so.
The Supreme Court also sent the case back to the Nagoya High Court for a retrial.
Under the convention, if a child under 16 is taken outside of a country where it lives without the other parent’s consent, in principle, it should be returned to the nation where it was a resident.
Since the treaty came into effect in Japan in 2014, there have been a series of cases in which parents in Japan have refused to return children snatched from overseas despite family court orders, according to the Foreign Ministry.
The Supreme Court decision could affect the handling of such cases.
The mother gave birth to the child in the United States in 2004 and returned to Japan with her child in 2016 without the consent of the child’s father, according to the Supreme Court.
The father demanded the return of the child, and the Japanese family court granted his appeal, but both mother and child refused to accept the decision.
In a subsequent lawsuit, the Nagoya High Court ruled that the mother keeping the child was not “illegal restraint.”
But the Supreme Court judgment pointed out first of all that, generally speaking, a child abducted from abroad has no choice but to face up to life in a different environment where another language is spoken.
Then the presiding justice suggested that careful consideration over whether the child can gain sufficient information about what the future holds, or is subjugated to unfair psychological influence from the abductor parent, are necessary to make a judgment.
And, if there was a situation in which the child was unable to make a free-will decision, then inhibiting the return of the child may be an act of illegal restraint.
The Supreme Court decided that in this case the child was “illegally restrained” by the mother as the child was unable to gain objective information as the child was only 11 at the time of arrival in Japan and was under unfair psychological influence from the mother.
The First Petty Bench concluded that the case needs to be retried at the Nagoya High Court.
Tous les 13 jours, un homme meurt sous les coups de sa compagne
Il nous a paru juste de rappeler un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.
À l’heure où les féministes de France et de Navarre célèbrent en liesse la remise de peine accordée à Jacqueline Sauvage – devenue, malgré elle, une nouvelle Lucrèce -, il nous a paru juste de rappeler à leur bon souvenir un phénomène couvert d’une chape de silence : les hommes battus.
Entre 2012 et 2013, plus de 149.000 hommes auraient été victimes de violences de la part de leurs épouses. Ce qui représente 27 % des cas de violences conjugales, dont 17 % de cas mortels. En 2013, sur 146 personnes décédées dans le cadre de violences conjugales, 25 étaient des hommes ; il s’agissait à chaque fois d’un meurtre ou d’un assassinat, alors que dans les cas inverses, il était le plus souvent question d’homicides involontaires.
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